Roland-Garros 2025 : une ouverture entre nostalgie et renouveau

Le tournoi de Roland-Garros s’est ouvert dimanche 25 mai 2025 sur une cérémonie historique en hommage à Rafael Nadal, 14 fois vainqueur sur la terre battue parisienne. Alors que les légendes du tennis mondial se sont réunies pour saluer le départ du roi de la Porte d’Auteuil, la jeune génération, menée par Sabalenka, Musetti ou Mpetshi Perricard, a lancé sa conquête. Une journée fondatrice entre mémoire et avenir.

Le court Philippe-Chatrier n’avait peut-être jamais connu telle émotion. Le dimanche 25 mai, c’est sous une salve d’applaudissements et les yeux humides que Rafael Nadal a foulé pour la dernière fois « son » stade. Un hommage solennel lui a été rendu par le tournoi, ponctué par la présence de ses trois plus grands rivaux – Federer, Djokovic et Murray – réunis autour de lui pour une image symbolique : celle de la fin d’une ère.
Une plaque commémorative portant son empreinte de chaussure a été scellée à l’entrée du court, « pour que chaque joueur sente ce que c’est que de dominer ici », a glissé Novak Djokovic. Nadal, visiblement ému, s’est adressé au public en français, espagnol et anglais, remerciant « la France, Roland-Garros, et surtout le public qui l’a toujours soutenu même dans la douleur ».
L’instant fut suspendu. Pas de match ce jour-là pour le Majorquin, mais une page qui se tourne, celle d’un règne de deux décennies sur l’ocre parisienne.

Sabalenka, Musetti, Mpetshi : la relève s’installe

Quelques heures après l’émotion, le tournoi reprenait ses droits. Sur les courts, la nouvelle génération a rapidement montré les crocs. Aryna Sabalenka, numéro un mondiale, a balayé Kamilla Rakhimova (6-1, 6-0) avec autorité. Lorenzo Musetti, de son côté, a surclassé l’Allemand Yannick Hanfmann en trois sets secs, confirmant son statut de sérieux outsider cette année.
Côté tricolore, deux espoirs ont fait vibrer les tribunes : Giovanni Mpetshi Perricard, 21 ans, a remporté avec panache son tout premier match à Roland-Garros contre le Belge Zizou Bergs. Un succès encourageant pour celui que certains voient déjà comme l’héritier du tennis français. Quentin Halys a quant à lui profité de l’abandon de Tomas Machac après un premier set accroché, mais remporté au tie-break.
Dans l’ombre du monument Nadal, le spectacle sportif reprend donc sa place. Avec en toile de fond cette grande question : qui, désormais, saura écrire sa propre légende sur la terre battue parisienne ?

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